• J'ai célébré Samhain cette année. C'est la première fois de ma vie. J'ai trouvé un petit rituel simple et je l'ai modifié pour qu'il me convienne.

    J'ai célébré Samhain mais je ne voulais pas confondre cette célébration avec la célébration de mes ancêtres et de mon père parti trop tôt il y a presque 5 mois maintenant. J'avais donc prévu d'honorer sa mémoire et celle de ceux qui nous ont précédés le 2 novembre, jour des morts. Et le 2 novembre, tout s'est mis en oeuvre pour ne pas que je puisse faire ma célébration. Mon travail que j'ai fini 2 heures plus tard que d'habitude dans l'après-midi, ne me laissant que 2 heures de coupures entre la fin et la reprise, 2 heures pendant lesquelles j'ai du m'occuper de choses bassement matérielles, courses, rangement.... bref, j'ai commencé à culpabiliser parce que je voulais le faire, je le voulais tellement mais je ne voulais pas le bâcler.

    Alors j'ai posé la question à mes Sœurs de l'OD et leurs réponses m'ont rassurée, déculpabilisée et j'ai choisi de faire mon "rituel" aujourd'hui. Dans l'après-midi. Le temps était beau, et après avoir fait ce que je devais faire dans la maison pour avoir l'esprit en paix, je suis allée me doucher... histoire de me purifier, j'ai mis des vêtements propres et j'ai installé mon autel sur la terrasse. 

    Etant totalement novice en la matière, j'ai suivi un rituel recommandé par une prêtresse de l'OD, un rituel paru dans le bulletin interne l'an dernier et que j'avais trouvé simple et joli, un rituel qui me convenait bien.

    J'ai purifié à la sauge l'emplacement sur lequel je voulais m'installer puis je me suis installée et j'ai allumé ma première bougie. Celle qui me permet de former le cercle. J'ai médité, tenté de m'ancrer (j'ai encore du travail là dessus) et quand je me suis sentie prête, j'ai allumé mes encens à la cannelle et la bougie rose de Déa. Puis j'ai allumée les bougies du rituel en prononçant les mots.

    En prononçant les mots, j'ai honoré mon père, j'ai offert mes offrandes, je me suis recueillie, j'ai priée pour mon père et je lui ai parlé. J'ai beaucoup pleuré parce que tellement d'émotions et de souvenirs sont remontés. J'ai regardé les photos de lui et j'ai finalement pu lui sourire. Je me suis trompé quand je les ai fais tirer, il y en a une sur laquelle il fait une grimace pour me faire rire. Je pense qu'il n'y a pas de hasard et que en vrai, je ne me suis pas vraiment trompée... c'est cette photo qui devait être là... pour me rappeler que se souvenir de lui, l'honorer ce n'est pas que de la tristesse mais aussi de beaux souvenirs, des souvenirs heureux... Des souvenirs de jeux de mots vaseux, de sous-entendus, de fou-rires... de joie de vivre.

    Mon père, mon papa était avec moi cet après-midi. Même après que le rituel ait été fini, les bougies et l'encens éteints et le cercle dissous. Il était avec moi et ça m'a fait du bien malgré son absence et la souffrance qu'elle engendre.

    Certaines photos iront sur mon autel des ancêtres, d'autres dans mon journal... et cet instant, ce moment où j'ai pu honorer mon père sera gravé au fond de moi pour toujours.

     

    Honorer ses ancêtres...


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